Exposition La « fameuse » Grande Guerre vue en 2020
Exposition au Fort de Condé du 1er septembre au 8 novembre.
Travail sur la thématique de la grande guerre allant des blessures, autant physiques que mentales, à la reconstruction.
Le Cerbère
À la 11ème heure
du 11ème jour
du 11ème mois
de l’année 1918, se termina le 11ème des 12 travaux .
Le douzième est la capture du chien à 3 têtes, gardien de la porte de l’enfer.
Le cerbère a trois âges :
Avant la guerre
Pendant la guerre
Et après l’enfer
L’explication de l’artiste :
« J’ai travaillé sur l’obusite, maladie mentale liée aux bombardements incessants dans les tranchées. Ce traumatisme a été le premier filmé après guerre. Les soldats apparaissaient tremblants, certains incapables de se tenir debout et d’autres portant des regards terrorisés permanent. Ils vivaient l’enfer perpétuel. »
Rude la paix
De la paix avant 1914, à celle d’après 1918, et au milieu la guerre.
L’explication de l’artiste :
« La sculpture se lit de bas en haut. Les deux premiers cubes représentent la paix, le suivant le trouble suite à l’assassinat de l’archiduc François Ferdinand de Sarajevo, ensuite la guerre. Au dessus la mort avec le cube surmonté d’un casque Adrian percé. Le sixième est la reconstruction, et les derniers à nouveau la paix. »
Le Serment de l’horizon
De ton dernier souffle dans mes bras,
j’alimenterai le feu du souvenir de nos souffrances partagées.
L'ypérite
L’échelle de mesure des moyens de détruire l’ennemi se trouve dans l’atelier du diable
L’explication de l’artiste :
« L’hypérite est le gaz mortel non conventionnel utilisé pour la première fois par les allemands à Ypres. Il attaquait les voies respiratoires et les yeux des soldats français. Ce gaz est encore utilisé aujourd’hui dans le conflit Irako-Kurde.
Sur les pas d’Otto Dix, peintre allemand ayant représenté le champ de bataille. »